• Photo du Moulin de Rairé en Vendée

     

     

     

    A l’origine de la toiture, qui repose sur une glissière de chêne le « chemin dormant », était déplacée grâce à une longue perche de bois, le guivre, solidaire du toit et actionné par un cabestan qu’on amarre à des plots de pierre ou des pieux dans le cerne. En 1864, suite à l’adoption du système Berton, on installa, à l’intérieur du moulin, un treuil appelé « tourne-au-vent » qui s’engrène dans une crémaillère circulaire, pour faire pivoter la toiture. Il n’est pas impossible qu’à la fin du XIXème siècle ce système manuel ait été doublé d’un « papillon » d’orientation automatique. Certains engrenages conservés précieusement par le propriétaire du moulin semblent correspondre à l’invention du mouliner. Sachant que ce système a rencontré peu d’enthousiasme chez les meuniers (danger dû à l’instabilité du vent), il n’a dû être utilisé que pendant une brève période. Rien ne permet désormais à l’œil inexpérimenté de deviner que l’ensemble de la calotte est mobile.

     


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