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Chapelle de Folgoat
Aux environs de l'an 1350, un ermite du nom de SALAÜN vivait à
"cinq lieues par la mer de Brest"
Ar Fol ! Le Fou, l'insensé, disait-on.
Sa vie n'eut d'autre cadre que la forêt où il se balançait sans cesse aux branches
en entonnant des "Ave-Maria".
S'il s'aventurait hors du bois, ce n'était que pour mendier un bout de pain
qu'il trempait ensuite dans l'eau d'une fontaine,
il dormait sous un arbre, une pierre en guise d'oreiller.
Quand SALAÜN mourut, il fût enterré le plus simplement du monde au pied de son arbre.
Quelle surprise, cependant, dans les jours qui suivirent de constater
qu'un magnifique lys blanc portant au sein de sa fleur,
en lettres d'or, l'inscription "Ave Maria"
avait poussé en prenant racine dans la bouche même de SALAÜN.
Jean de LANGOUESNOU, de l'abbaye de Landévennec, toute proche,
fût appelé pour constater le miracle.
On décida vite de bâtir une chapelle sur les lieux mêmes.
Cette chapelle primitive n'existe plus et l'édifice actuel fût construit en 1645
par l'Abbé de Landévennec Pierre TANGUY.
Si au début de la révolution, la messe y était encore célébrée chaque dimanche,
au 19ème siècle on n'y officiait déjà plus qu'à l'occasion des pardons.
Vers 1960, commune et paroisse de Landévennec se mobilisèrent pour restaurer la chapelle
qui subissait de plus en plus l'usure des ans.
Le Folgoat fût alors sauvé d'une ruine qui s'annonçait proche.
La porte principale et le bénitier extérieur datent notamment de cette époque.
Le pardon de Notre-Dame du Folgoat se célèbre chaque année à l'Ascension.
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Par kordouane le 11 Juillet 2012 à 09:15
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