• Site archéologique du Fâ

     

    Site archéologique du Fâ

     

    La disparition de cette ville gallo-romaine du Fâ

    qui connut son apogée au IIe siècle après J-C.

    A l'époque de la splendeur de l'empire romain,

    semble disparaître brutalement à la fin du IIIe siècle,

    quand le pouvoir central se fragilise politiquement et économiquement.

     

    En effet, dès 260-270, de nombreuses cités (dont Saintes)

    réduisent leur étendue et se retranchent derrière des remparts

    Comment pouvait-on protéger cette ville antique du Fâ,dont

    le prestige dépendait de son ouverture sur l'estuaire de la Gironde ?

    Rome ne pouvait que délaisser un site aussi exposé aux attaques

    incessantes et grandissantes de la piraterie franque et saxonne.

     

    Le choix d'une fortification importante dans l'estuaire s'est porté

    sur Blaye (castrum au IVe siècle)

    qui devient le siège d'une garnison militaire.

     

    L'entretien coûteux d'un port sujet à l'envasement naturel

    peut également justifier son abandon progressif.

    Ce ne sont là que des hypothèses ; un jour, la recherche

    archéologique nous permettra peut-être de faire revivre

    les derniers moments de la cité.

     

    Le site archéologique gallo-romain du Fâ

    est en permanence le sujet de recherches et de fouilles.

    Il existe un théâtre, un peu plus loin dans la campagne

    qui occupe une position remarquable, adossé à la colline de la Garde,

    face à une petite partie de la ville antique et à l'estuaire.

    Bâti à la périphérie de la ville entre le Ier et le IIe siècle,

    il n'était pas aussi isolé qu'aujourd'hui.

    La Cavéa, partie du théâtre composée de gradins

    en forme de demi-cercle mesure 81 mètres de diamètre

    et pouvait accueillir 5 à 6000 spectateurs.

    Nous attendrons que les fouilles soient un peu plus avancée

    pour aller le photographier

  • Le site archéologique du Fâ à Barzan en Charente-maritime,

    serait l'une des plus importantes villes portuaires gallo-romaine

    de la façade atlantique (son nom pourrait être NOVIOREGUM).

    Aujourd'hui, il dévoile peu à peu,

    une ville prospère ayant joué un grand rôle économique

    entre la Méditerranée et l'Atlantique.

    Composée d'une grande avenue, de nombreuses habitations,

    de thermes, de temples et d'un théâtre.

    Elle s'étend sur une quarantaine d'hectares

    située entre Mediolanum (Saintes) et Burdigala (Bordeaux)

    Cette ville aurait disparue aux alentours du IVe siècle après J-C

    pour des raisons encore méconnues...

     

     

    Ce plan vous aidera à vous orienter le long de la visite.

    Les fouilles sur les thermes du site du Fâ se sont déroulées en trois épisodes.

    Elles ont commencées en 1938 et ont été interrompues par la guerre en 1939.

    Elle ont repris entre 1956 et 1959, puis les vestiges furent désertés

    pendant près d'une quarantaine d'années pour enfin reprendre en 1997

    (dans cette pèriode, les années et les intempéries ont énormément abîmés le site)

    Malgré tout, la reconstitution se fait au plus près de la réalité

    à l'exception du manque de renseignements au sujet des portes

    Il est difficile de rétablir l'itinéraire des usagers des thermes.

      

     

    Cette maquette des thermes au 1/10e 

    montre les différents espaces et volumes de ce monument. 

    La taille réelle du monument est d'une superficie globale de 2934 m². 

    Sa restitution se base principalement sur le plan des vestiges très arasés par les siècles 

    et sur l'analyse des éléments d'architecture trouvés lors des fouilles. 

    Les constructions antiques se démarquent par des maçonneries 

    récentes afin de pouvoir consolider les vestiges 

    Seule la cour de service n'a pas encore été fouillée. 

     

     

    "Façade nord"

    Au centre, l'entrée de la Schola (siège ou lieu d'une association).

    De part et d'autre les Tabernae (boutiques/entrepôt).

    Cette maquette est impressionnante de part sa taille

    et de précision, en l'observant on comprend mieux

    le fonctionnement des thermes romain.

    Son emplacement a été judicieusement choisi

    sur le sol de la palestre.

     


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    Façade sud (l'arrière des thermes)

    Vue plongeante sur la cour de service.

    On y stockait le bois pour alimenter les foyers (praefurnium)

    Les salles de services étaient accessibles par deux couloirs à chaque extrémité.

    On pouvait ainsi accédait aux salles techniques

    comme le puits et les deux chambres de chauffe.

     


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    Façade nord, vue plongeante sur la palestre.

    (lieu où l'on pratiquait du sport, comme la lutte, le lancer ou la course)

    La palestre du site du Fâ a une superficie de 910 m².

    Son sol était recouvert de sable.

    Elle était entourée d'un préau sur pratiquement tout son pourtour

    Ce préau était supporté par une colonnade.

     


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    Le travail de restitution est mené par l'équipe de recherches

    a été réalisé par un architecte.

    Il est fondé sur les connaissances d'autres édifices thermaux

    et sur le respect de plusieurs contraintes fondamentales :

    - Les estimations de hauteur des colonnes,

    - Le sens de l'écoulement des eaux des toitures,

    - la hauteur minimale des voûtes

    Cette rerésentaton des thermes répond à l'ensemble des ces exigences.

     


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    La palestre (palaestra)

    était la cour interne de l'établissement thermal.

    Sur le site du Fâ elle a une superficie de 910 m², recouverte de sable.

    Ce lieu permettait de pratiquer les exercices physiques.

    Comme la lutte, le lancer ou bien la course.

    D'origine de la culture grecque,

    les romains se sont beaucoup inspirés du savoir vivre grec.

     


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     Représentation des rigoles qui recueillaient l'eau de pluie. 

    Ces rigoles faisaient le pourtour de la palestre. 

    A droite de la photo, les pierres carrées 

    ne sont autres que les bases des colonnes espacées

    de 3.40 mètres formant des portiques tout le long de la colonnade. 

    Tout à fait à droite on peut apprécié la largeur des préaux.

     


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    Cette photo représente une partie du couloir faisant le tour de la palestre. 

    Ce couloir était couvert et permettait une circulation facile pour accéder 

    aux différentes salles de soins comme : 

    Le destrictarium, le tepidarium, le caldarium, le frigidarium.

     


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