Le port de Saint-Pierre à la pointe de Penmarc’h

Ici, point de falaises, la mer et la terre se mélangent dans un vaste plateau rocheux qui découvre à marée basse et affleure à marée haute.

Les lumières de la pointe bigoudène sont donc essentielles pour se diriger dans ce dangereux dédale.

A Saint-Pierre, la tour à feu de l’ancienne église (accolée au sémaphore) témoigne d’un premier feu,

probablement aléatoire, dès le XVIe siècle.

Mais la véritable éclairage de Penmarch débute en 1835 avec une première tour de 40 m de haut

(toujours là, elle abrite un espace muséographique),

et connaît son apogée en 1897 avec la mise en service d’Eckmül. 

Le phare d'Eckmühl éclaire l'un des points les plus dangereux de la côte bretonne.

La légende raconte même que c'est sur cette pointe que moururent

les amoureux et héros de la légende médiévale Tristan et Iseut.

A une centaine de mètres en retrait sur cette pointe Saint-Pierre, le phare d’Eckmül culmine à 65 m.

ll a été érigé grâce au don légué par la marquise de Blocqueville Adélaïde-Louise Davout,

en souvenir de son père Louis Nicolas Davout, duc d’Auerstaedt, fait prince d’Eckmül

à la suite d’une victoire napoléonienne en Bavière près d’un village de ce nom.

Pour que son « noble nom demeure longtemps béni », ainsi que le formulait le vœu de la donatrice,

la tour octogonale est entièrement élevée en pierres de Kersanton.

L’intérieur de son fût est recouvert d’opaline comme à l’île Vierge.

La statue en bronze du prince d’Eckmül attend les courageux visiteurs qui auront gravi

les 272 marches en granit jusqu’à la salle d’honneur,

une trentaine de marches de plus et ils atteindront la lanterne et un point de vue imprenable.

Le phare d’Eckmül est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2005.

(Renseignements des horaires des visites au 06 07 21 37 34 / 02 98 58 81 44).

Maillon d’une chaîne de 59 sémaphores répartis le long des côtes françaises,

il assure une visuelle et radio du littoral : Des missions de sauvegarde.

Sauvegarde de la vie humaine, 

Ecoute des fréquences de détresse, 

Diffusion des informations relatives à la sécurité, 

Signalisation des avis de coup de vent et tempête, 

Participation aux opérations de sauvetage en mer, 

Prévention des pollutions maritimes, 

Concours aux missions des autres administrations, 

Observations météorologiques au profit de la Marine National et Météo-France.

Les sémaphores ont des missions de défense. 

Surveiller l’espace maritime et aérien, 

veiller les fréquences radioélectriques militaires et civiles, 

diffuser les renseignements recueillis aux autorités.

Le sémaphore de Penmarc’h assure la surveillance d’une zone maritime s’étendant

de la baie d’Audierne aux abords des îles de Glénan,

en particulier sur les dangereuses passes du port de Saint-Guénolé et

sur les flottilles de pêche fréquentant  la zone côtière.

L’important trafic commercial rend dangereux la zone, très fréquentée par les navires de pêche.

Inauguration en 1862.

Le personnel dispose de jumelles grossissant 25 fois, d’un radar plein jour, du système Spationav

(numérisation du radar et suivi du trafic maritime),

d’émetteurs/récepteurs radio, d’un radiogoniomètre ainsi que d’équipements météorologiques

pour effectuer les observations météo au profit des usagers de la mer et de Météo-France.

Le vieux phare de Penmarc'h est inauguré le 20 novembre 1835 fonctionnait à l’huile

en remplacement du feu provisoire installé sur la vieille tour de la chapelle Saint-Pierre.

La tour de 39,50 mètres est en de pierre de taille,

elle repose sur un soubassement carré qui comprend un certain nombre de salles sur étages.

Ces salles servaient de logements aux cinq gardiens et

au maître de phare qui en assuraient l’entretien et la surveillance.

Aujourd’hui, ce phare est un centre de découverte maritime.

Une exposition permanente sur l'histoire des phares occupe le rez-de-chaussée.

A l'étage, on découvre diverses expositions ayant toujours un lien avec le milieu maritime.