• Eglise de Buglose

     

    Eglise de Buglose

     

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    C’est elle qui attire, tout d’abord, l’attention du touriste. La tour qui la domine porte dans sa partie supérieure une triple rangée d’arcades romanes. L’entrée aurait dû s’ouvrir normalement sur la façade encadrée par les deux tours, mais il fallait alors sacrifier l’enclos de la résidence des missionnaires. Une petite abside qui a servi longtemps de baptistère occupe la place du portail d’entrée. Détail qui ne manque pas de piquant, l’une des sculptures qui soutienne la corniche conserve les traits du valet de la chambre attaché, au moment de la construction, au service du Monastère.

     

    La porte d’entrée se trouve sur le côté de l’église qui longe la petite place, au pied de la grande tour. Sous les voussures du tympan le sculpteur a reproduit le Couronnement de la Vierge de Fran Angelico. Au-dessus court une frise soutenue par des chimères qui représentent les péchés capitaux et une galerie de niches attend ses occupants.

     

    Le peu de consistance du sous-sol marécageux nécessita des travaux considérables. L’ensemble de l’édifice repose sur une véritable forêt de pilotis, près de 500 troncs de pins atteignant jusqu’à douze mètres de longueur et reliés entre eux par une charpente entièrement noyée dans du ciment qui lui donne la solidité de la pierre.

     

    La pose de la première pierre eut lieu le 30 juillet 1850. Le 5 juin 1855, la statue prenait place dans le chœur de l’église en construction qui, en attendant son achèvement en 1864, empruntait la nef de la première chapelle devenue désormais insuffisante pour contenir l’afflux des pèlerins.

     


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    La tour principale (clocher) de l’église abrite les cloches du carillon,

    une curiosité du pèlerinage qu’un film documentaire présentait

    naguère comme le plus beau carillon de France. 

     

    Quarante cloches entrent dans le jeu, les dix-neuf autres étant réduites au silence pour raison de justesse. 

     

    La machine à carillonner conçue par le chanoine Maisonnave, professeur au Petit Séminaire d’Aire-sur-l’Adour, diffère complètement des systèmes habituels utilisés dans les carillons belges ; ici un clavier aux touches blanches et noires qu’un simple amateur peut attaquer sans rencontrer plus de résistance que sur l’ivoire d’un piano ordinaire.

     

     


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