• Château des ducs d'Epernon

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    Jean-Louis Nogaret de la Valette (1554-1642)

    Cadet de Gascogne devenu favori du roi Henri III et le premier duc d'Epernon.

    Il connait une ascension fulgurante.

    Duc et pair de France, colonel général de l'Infanterie,

    il accumule les charges lucratives et est nommé gouverneur de plusieurs provinces.

    Il épouse Marguerite de Foix-Candale née en 1567, fille d’Henri de Foix, devient duchesse d'Epernon.

    Riche héritière du Sud-ouest de la France, elle lui apporte une grosse fortune.

    Elle lui donne trois fils dont Henri, duc de Foix-Candale (1591-1639)

    reprenant le nom de son grand-père maternel afin que la lignée ne s’éteigne point.

    Bernard, le second duc d’Épernon (1592-1661).

    Elle mourut à 26 ans après avoir mis au monde Louis, cardinal de la Valette (1593-1639).

    Jean-Louis Nogaret de la Valette, duc d'Epernon, homme ambitieux,

    n'ayant peur de rien, s'adapte à trois règnes : Henri III, Henri IV et Louis XIII.

    Cet homme important, plus riche que le roi lui-même, surnommé le "Demi-roi"

    s'attire des jalousies et des inimitiés. 

    Henri IV n'a de cesse d'écarter cet homme trop puissant et

    l'incite à construire un château à la mesure de son rang loin de la capitale.

    Opposé à Richelieu, le duc d'Epernon meurt en disgrâce.

    Son fils Bernard, second duc d'Epernon, se contente d'achever les travaux entrepris.

    Il meurt sans successeur.

    Le château revient alors à de lointains collatéraux, les Preissac.

    Ils entreprennent sa démolition pour financer une remise au goût du jour,

    avant de l'abandonner au pillage de la Révolution.

     


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    Du château ducal édifié au début du XVIIe siècle par le premier duc d'Epernon,

    il ne reste que les parties aux toits gris sont du XVIIe siècle.

    Ce palais ducal était entièrement construit autour de la cour d'honneur (1).

    Mais les successeurs des ducs d'Epernon (les Preissac),

    n'ayant pas les moyens d'entretenir l'édifice, firent démolir les ailes et la façade

    pour récupérer des fonds pour mettre l'édifice au goût du jour.

    C'est pour cela que les ailes et le pavillon d'entrée sont du XIXe siècle.

    Le château fut acquis par la suite par l'Etat et transformé

    en centrale de force pour femmes en 1818.

    (les parties aux toits de tuiles ont été construites au XIXe siècle)

      

    La prison est fermée en 1890, au profit d'un centre d'éducation pour jeunes filles.

    Dans ce château affecté au ministère de la Culture 1956,

    les programmes de restaurations se succèdent.

     


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    La cour d'honneur

    Seuls, l'amorce des ailes en retour et le corps principal,

    construit entre 1599 et 1610, témoignent de l'aspect originel du château ducal.

    Les ailes en retour, moins élevées, et le pavillon de l'entrée, construits au XIXe siècle

     pour servir aux besoins de l'administration pénitentiaire,

    ferment la cour où les détenues effectuaient leurs promenades quotidiennes.

     


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