• Abbaye de Saint-Jean de Sorde

     

    Abbaye de Saint-Jean de Sorde

     

    Pour en savoir davantage sur l'Abbaye de Sorde dans les Landes

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Jean_de_Sorde

     

    Pour avoir les coordonnées

    http://www.paysdorthe.fr/Monastere/Le-Monastere-St-Jean-de-Sorde-l-Abbaye/Les-visites/Le-Monastere-St-Jean

     

    Edifiée au Xème siècle, au bord du Gave d’Oloron, l’Abbaye de Sorde surprend par sa majesté. Classé Monument Historique et inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint Jacques de Compostelle, cet ensemble architectural remarquable se découvre au cours d’une visite guidée de son monastère et d’une visite libre de l’église abbatiale. Dans un lieu solennel où la pierre, l’eau et la pureté des lignes invitent à la contemplation et imposent leur sacralité, les guides vous font partager la vie des moines de la fin du XVIIème siècle, rythmée par les prières. De la salle capitulaire au réfectoire, jusqu’à la majestueuse terrasse, le monastère se dévoile au fur et à mesure des rénovations entreprises depuis 2007 par la Communauté de Communes du Pays d’Orthe. Sa galerie souterraine s’étendant sur 70 mètres le long de la rivière et son embarcadère à fleur d’eau, en font un lieu absolument unique en France.

     

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    Sur les vestiges d’une villa gallo-romaine

     

    Ce territoire est traversé par une ancienne voie de circulation Nord-Sud devenue à l’époque gallo-romaine la voie de Bordeaux à Astorga (province de Léon en Espagne), et, au Moyen Age, celle du pèlerinage. Cela explique son occupation quasi permanente depuis la préhistoire. 

    Dès la fin du XIXème siècle, on connaît la présence d’une villa gallo-romaine sur l’emplacement de la future abbaye. La découverte d’une mosaïque, en 1957, dans la cour de l’a maison de l’abbé déclenche les campagnes de fouilles. De 1958 à 1966, l’archéologue J. Lauffray découvre le vaste établissement des IIIème et IVème siècles qui avait partiellement subsisté jusqu’au Moyen Age et dont les bases avaient servi à la construction du logis abbatial du XVIème siècle. Les fouilles mettent au jour, dans le sous-sol de ce logis, de magnifiques thermes avec bains chauds, tièdes et froids, chauffés par hypocauste (canalisation d’air chaud en sous sol) et pavés de mosaïques. On découvre également les vestiges d’un atrium (patio) bordé de quatre galeries desservant des pièces d’habitation. Le reste de la villa se poursuit sous les bâtiments conventuels et l’église non encore fouillés. Mais cela permet d’expliquer quelques irrégularités du plan de l’abbaye, entre autres le désaxement du bras nord du transept, gêné par les vestiges de l’édifice gallo-romain. Une seconde villa existe à l’est du bourg, à Barat-de-Vin.

     


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     Situé au bord du Gave d'Oloron est sur le chemin vers Saint-Jacques de Compostelle,

    le village de Sorde L'Abbaye possède une surprenante abbaye.

    Edifiée au Xème siècle, elle fut endommagée au XIème siècle.

    Mais surtout lors de la guerre opposant François 1er et Charles Quint (1523),

    et pendant les guerres de religion (1569) par les protestants.

     


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    Un plan bénédictin

     

    Le plan est en grande partie déterminé par les nécessités de la circulation liturgique.

    L’église doit être fonctionnelle. Un vaste chœur et la partie centrale du transept permettent de rassembler toute la communauté ; la nef accueille la population et les pèlerine. Dans le chœur est placé l’autel. De part et d’autre de l’abside, des absidioles abritent des chapelles ; les bas-côtés et les bras du transept sont disposés de manière à ordonner le déroulement des processions et le cheminement des pèlerines vers les reliques. Les plan est aussi symbolique. En forme de croix, il évoque la mort du Christ et contient une image de l’homme : les bras déployés dans le transept, le chœur au point central, sa tête est orientée à l’est, vers le soleil levant qui dissipe les ténèbres de la nuit.

     

    Ici, les désaxements sont dus, sans doute, aux vestiges gallo-romains qui ont gêné les constructeurs romans. Quant à l’intérieur de l’église, il a été gravement défiguré par les restaurations, mais un mobilier remarquable y est encore conservé. Une grande partie de l’édifice a perdu son aspect roman. Cependant, le chevet, construit en deux étapes, est entièrement de cette période. Quant au portail nord, il est un peu plus tardif, fin XIIème siècle.

     


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