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    Les mosaïques médiévales

     

    Les mosaïques du chœur de l’église de Sorde-l’abbaye datent de l’époque médiévale. Elles se composent de tesselles de 0.50 à 2.00 cm de côté, insérées dans un mortier de chaux grasse contenant de la brique pilée. Les couleurs principales sont le blanc, le noir, et différentes tonalités de rouge, de vert et d’ocre. Un des rouges est réalisé en terre cuite, tandis que les autres sont faillés dans des calcaires, des grès et des ophiques que l’on trouve à proximité de Sorde et en Chalosse. Découvertes lors de travaux à la fin du XIXème siècle, ces mosaïques sont restaurées une première fois et complétées de façon fantaisiste par un mosaïste italien en 1983. Une partie de ces mosaïques du XIXème siècle est déposée dès 1984. En 2007, lors de travaux de restauration du chœur, l’ensemble est déposé et seules les mosaïques romanes sont restaurées et reposées à leur emplacement d’origine.

     

     


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    Des peintures pour l’éternité

     

    L’art du Moyen Age proposait une vision colorée de l’intérieur et même parfois de l’extérieur des églises : pavements en mosaïques, peintures murales et vitraux polychromes. La mosaïque, très utilisée par les Romains, puis par l’art byzantin et enfin par l’art roman, est un assemblage de petits cubes de couleurs variées en pierre, marbre et pâte de verre.

    Situées derrière le maître-autel, ces mosaïques fin XIème début XIIème siècle pavaient entièrement l’abside, tout comme à Saint-Sever. Elles avaient dû être dissimulées au XVIIème siècle et furent redécouvertes à l’occasion de réparation faites dans l’église en 1869

    Elles sont composées de huit panneaux inégalement restaurés. Cinq d’entre eux comportent des variations sur les thèmes des rinceaux de feuillages – tels les acanthes ou la vigne – ou bien des cercles contenant des fleurs. Sur un panneau, des rectangles remplis de nœuds d’entrelacs sont entourés d’une tresse. Un autre est composé d’une grande rosace géométrique, formée à partir de cercles et de demi-cercles, délimitant quatre compartiments garnis de groupes d’animaux : deux paires de félins dos à dos, les queues entre lacées ; une parte d’aigles aux ailes déployées et un chien poursuivant un lièvre.

     

    Il est probable que les mosaïques de Sorde et celles de Saint-Sever proviennent du même atelier. La technique et la composition sont identiques et les thèmes semblables, imitations de motifs antiques. Mais elles s’apparentent également à celles de Lescar, Moissac et Layrac.

     

           

     


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