La chapelle du Rosaire reçoit la lumière d’une verrière trilobée qui rappelle l’apparition de la T.S. Vierge à Simon Stock, l’apôtre du scapulaire, et à saint Dominique, le propagateur du Rosaire.

On y pénètre par une seconde grille en fer forgé, sous une arcade richement décorée, et l’attention du visiteur est arrêté tout aussitôt par les œuvres d’art et les souvenirs de l’histoire du diocèse qu’elle renferme : un autel en bois sculpté, vieux de trois siècles et qui aurait appartenu à l’ancienne église ; deux gisants, à gauche, Mgr Epivent, évêque d’Aire et de Dax de 1859 à 1876, monument aux lignes classiques qui fait honneur au talent de M.Belloc ; à droite, Mgr Delannoy, autre évêque du diocèse de 1876 à 1905, sur son lit de mort. Il s’est soulevé sur sa couche ; un ange aux ailes déployées le soutient d’une main et, de l’autre, lui montre la Vierge de Buglose. Seul le groupe de l’ange et du prélat défaillant est dû au ciseau du comte d’Astanières, élève de Falguière. On peut également admirer l’un des chefs d’œuvre de cet artiste au Trésor du Sanctuaire : « La Vierge en prière ».

Les tombeaux de ces deux pontifes disent assez clairement que nous sommes dans la chapelle funéraire des évêques du diocèse. Sous la dalle médiane du chœur repose Mgr Touzet et, dans le porche même, face à la grande nef de l’église, Mgr de Cormont, son successeur.