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    Vue des alentours depuis l'intérieur du Moulin de Rairé

     


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    Vue des alentours depuis l'intérieur du Moulin de Rairé

     


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    Le moulin à vent a laissé dans l’inconscient collectif une image plus poétique que précise et rigoureuse. La course effrénée des ailes est souvent la seul emprunte populaire de ce patrimoine « pré-industriel » : elle masque le génie mécanique et technologique de nos ancêtres, la complexité nécessaire à la mise en œuvre des meules.

     

    Le moulin de Rairé, comme il nous est donné de le voir à ce jour, est l’aboutissement d’une maturation artisanale, faîte de tâtonnements, d’innovations en tous genres. Réduire le moulin (à eau ou à vent) une équation simple – énergie + ailes + meules = farine – enlève aux mécanismes d’entraînement leur rôle prépondérant. En effet, les engrenages, transmission du mouvement, constituent à eux seuls une prouesse technique primordiale sans laquelle ces machines n’auraient pu évoluer.

     

    Il est évident qu’à l’origine, seul le bois, matériau abordable et solide, était utilisé pour la fabrication des « roues dentées ».

     

    Au XIXème siècle, la multiplication des fonderies et les progrès réalisés dans ce domaine entraînent l’apparition des engrenages métalliques dans les moulins. L’association fonte-bois permet l’atténuation du bruit et donne une plus grande souplesse aux mouvements. Le grand rouet du moulin, qui conserve les antiques alluchons de cormier, transmet le mouvement des ailes à un peloton conique (ou lanterne) entièrement en fonte (autrefois tout en bois). Ce dernier, solidaire du gros fer ou « vertical », entraîne le « hérisson » qui, lui-même, fera tourner deux engrenages fixés sur les « pieds de moules » supportant la pierre mobile.

     

    Fondamentalement, rien n’a changé depuis l’apparition des premiers moulins à vent. Le principe est resté identique : un mouvement horizontal est transformé en mouvement vertical afin de faire tourner une meule. Seuls les matériaux ont évolué. La multiplication des meules ou autres outils (monte-charge, nettoyage à blé...) n’est que la conséquence de cette volonté d’utiliser au maximum les capacités de l’énergie éolienne.

     


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    Au premier étage la poutre meulière,

    hérisson et renvoi d'angle de treuil.

     


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