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Dès le XVIe siècle, Concarneau possède une chapelle-hôpital.
Ces deux salles communes superposées pouvaient accueillir 10 malades
hommes et autant de femmes.
Ces salles donnaient directement dans la chapelle,
permettant aux patients de suivre les offices de leurs lits.
L’établissement était destinés aux indigents et tenu par des religieuses.
Au début du XIXe siècle, l’hôpital est en ruine.
De l’ancien bâtiment, il ne reste aujourd’hui qu’une partie des murs
et surtout le pignon à verrière donnant rue Vauban.
On y remarque le bel encadrement de porte à pilastre et fleuron.
Au haut du pignon, les vestiges de blasons des seigneurs fondateurs.
La niche, à droite de la porte, abrite une statue moderne de Saint-Guénolé de 1954.
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Nous quittons quelques minutes le centre de la Ville-close
pour nous diriger vers la Porte aux vins.
Cette pittoresque petite porte en ogive date de la restructuration des remparts au XVe siècle.
Seul accès facile de la ville à la mer, on y débarquait les marchandises encombrantes
et notamment le vin en provenance de Bordeaux (d’où son nom).
A l’origine, elle donnait directement sur la grève.
Au XVIe siècle, une lourde porte de bois puis une herse la fermaient la nuit.
Au siècle suivant, on préféra la murer pour éviter toute incursion par surprise.
Au temps de la révolution, elle est à nouveau en service.
Lors de l’essor de la pêche sardinière (XIXe siècle), c’est là que viennent s’abriter,
en hiver, les bateaux désarmés.
Le quai qui menait au platin de carénage a été construit en 1930.
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