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     Le mariage de Louis XIV

     

    Le 7 novembre 1659, le Traité des Pyrénées, négocié par le Cardinal Mazarin, met fin à une interminable guerre entre la France et l’Espagne. 

    Les 124 points du Traité prévoient des concessions territoriales ainsi que l’union du Roi de France, Louis XIV, à l’infante Marie-Thérèse d’Autriche, fille aînée du roi d’Espagne, Philippe IV. 

    Saint-Jean-de-Luz, ville de 12 000 habitants, au sommet de sa prospérité grâce à son activité maritime est choisie pour accueillir la cérémonie du mariage. 

    L’église Saint-Jean-Baptiste est alors en plein travaux d’agrandissement et le mur Nord, donnant sur le cimetière, n’est pas achevé. 

    Le chantier est masqué par de grandes tentures et un plancher surélevé est aménagé. 

    Me 8 mai 1660, le Roi, accompagné de sa famille et de la Cour, fait une entrée triomphale dans la cité. 

    Le 9 juin, à midi, le couple royal se rend de la maison Joanoenia, où loge l’infante, à l’église par un chemin en parquet couvert d’un tapis parsemé de fleurs. 

    L’église est trop petite pour accueillir la totalité de la Cour, les ducs et maréchaux, le corps diplomatique, les grands seigneurs, les évêques... 

    Des conflits éclatent car le protocole ne peut être respecté. 

    La messe de bénédiction est célébrée par Monseigneur Jean d’Olce, évêque de Bayonne. 

    La Reine reçoit l’offrande de Mademoiselle de Montpensier, et le Roi, du Cardinal Mazarin. 

    A l’issue de la cérémonie, Louis XIV fait don à l’église d’un mobilier religieux et d’ornements sacerdotaux, toujours conservés par la paroisse et classés par les monuments historiques. 

    Par lettres patentes, il confirme, surtout, les privilèges de noblesse accordés à la cité et à son bayle (maire), les exemptant de nombreuses impositions. 

    Monsieur, frère du Roi, et la Grande Mademoiselle offrent divers tableaux de maître à la paroisse. 

    La porte, par laquelle le couple royal n’aurait pas été murée à l’issue de la cérémonie comme l’indique la plaque commémorant l’événement, mais quelques années plus tard, suite au percement du grand portail.

     

     


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