L'I.A.V. gestionnaire du barrage est responsable de l'alimentation en eau potable. 

D'une région qui s'étend de Vannes à La Baule et Saint Nazaire, en passant par Redon 

et bientôt Rennes. 

Elle doit aujourd'hui faire face à de nouvelles problématiques 

et concilier des intérêts parfois contradictoires : 

pêcheurs, mytiliculteurs, plaisanciers ou agriculteurs.

Tout le monde doit apprendre à partager 

un espace naturel très sensible ; L'estuaire de La Vilaine.

Construit en 1970 à l'embouchure de La Vilaine, 

le barrage d'Arzal-Camoël vient bloquer la marée 

qui remontait auparavant jusqu'à Redon.

En période de vives-eaux*, la marée venait contrarier l'écoulement des crues 

provoquant des inondations à répétition de la vallée. 

* Vives-eaux correspondent à l'état de la mer 

selon le coefficient des marées supérieur à 70 par opposition aux mortes-eaux. 

En période de vives-eaux la mer recouvre et découvre davantage 

les courants sont plus forts.

Depuis des siècles, comme ce fut le cas sur de nombreux autres fleuves. 

Les hommes ont tenté d'aménager La Vilaine pour réguler ses crues 

et limiter son envasement.

En régulant à l'amont le niveau du plan d'eau, 

le barrage facilite aussi la navigation sur la rivière. 

Il a permis le développement de plusieurs ports de plaisance : 

Arzal-Camoël, La Roche-Bernard, Foleux, Redon. 

En arrêtant la marée, le barrage d'Arzal-Camoël 

crée un plan d'eau douce favorable aux activités touristiques et agricoles. 

Il est aussi mis à profit pour assurer l'approvisionnement en eau potable.

Le barrage a permis d'établir

une réserve d'eau douce de 50 millions de m3. 

Construit à l'embouchure de la Vilaine, 

Il isole le bassin inférieur de l'océan.

Ce qui permet aux plaisanciers de garer leurs bateaux

dans un lieu protégé.