La défense de la rade de Brest corps de garde défensif de Roscanvel (vers 1860)

En 1840, un regain de tension avec la Grande-Bretagne entraîne

la révision de la défense des côtes et notamment

la construction de corps de garde défensifs associés aux batteries et basés sur plans-type.

La batterie de Roscanvel, remaniée vers 1860,

croise ses feux avec le fort de l'Île Longue pour empêcher le mouillage dans la rade.

Les plans-type de 1846

Les corps de garde conçu selon ces plans-type servent à la fois de logement, magasin à munitions et réduit.

Cette standardisation se situe dans la continuité du programme lancé sous le 1er empire

avec notamment les tours modèles du Toulinguet et de la Pointe des Espagnols.

Ces ouvrages sont rapidement périmés du fait des progrès de l'artillerie.

Une garnison côtière

L'avènement des navires à vapeur rend les attaques par mer plus rapides et imprévisibles.

On cherche donc à maintenir le plus possible des canonniers dans les batteries en temps de guerre.

Rigueur militaire et rationnement constituent le quotidien des ces hommes.

L'exiguïté des locaux laisse imaginer la promiscuité qui pouvait y régner.

Toutefois, ce type d'ouvrage n'est armé qu'en période de mobilisation ou d'exercices.

Le reste du temps, la surveillance est simplement assurée par un gardien.