Les alpagas du parc animalier "Le moulin du Poyaller"

à Saint-Aubin près de Mugron dans les Landes (40)

La domestication de l'alpaga 

Elle remonte à 6000 an AV JC au Pérou, dans la région du Lac Titicaca, et prend une réelle ampleur à partir du XIIIe siècle, avec l'avènement de l'empire Inca.

 Certains de ces animaux sont la propriété des prêtres du soleil et de l'empereur lui-même. Comme beaucoup de biens de cette époque, les alpagas sont comptés et enregistrés sur des cordelettes en laine, les Quipous. 

Avant l'invasion des Espagnols leur aire de répartition comprenait toutes les zones non-tropicales de la région, du niveau de la mer jusqu'au fin fonds de l'altiplano (haute montagne péruvienne qui va de 3600 à 5000 m). Après la colonisation par les Espagnols, vers les années 1530 l'Empire Inca fût détruit. 80 % des indigènes périrent, mais aussi 90 % des camélidés remplacés par des troupeaux de moutons mérinos. La réduction des populations de vigognes fut particulièrement dramatique. 

Ces animaux domestiques importés d'Europe ont repoussé de plus en plus dans le haut du pays les alpagas, les lamas, les guanacos et les vigognes qui vivent désormais entre 3000 et 5000 m d'altitude.

 Aujourd'hui encore, au Pérou, la viande d'alpaga est très appréciée sous forme de viande séchée ou de steaks, très savoureux. Très nutritive, sa teneur en graisses et en cholestérol est faible. Dans certaines régions éloignées, les bergers ne se nourrissent que de viande d'alpaga et de riz ou de pomme de terre. Le cuir d'alpaga est également utilisé, sa laine donne une fibre d'excellente qualité et ses excréments servent de combustibles. 

Mais l'alpaga, à l'image de l'âne, moins que le lama est surtout un compagnon idéal de balade, quand il porte nos lourdes charges dans les sentiers escarpés de montagne. 

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