Devant la nef principale qui s’allonge dans une pénombre mystérieuse, le pèlerin s’arrête saisi par l’atmosphère baignée de spiritualité, favorable à la prière, celle qui convient chez la maîtresse de céans, assise tout en haut de l’abside dans une gloire lumineuse.

Et, si d’aventure, il pénètre dans l’église à l’heure où le soleil couchant illumine, à travers la grande rosace de la tribune, le chevet du sanctuaire, une vision féérique s’offre à ses regards dans laquelle les ors des fresques, des colonnes et des voussures de la niche de la Vierge étincellent de mille feux.