En forme particulière de « poire », ce monument mégalithique date de plus de 400 ans avant notre ère et a fait l’objet de fouilles plus ou moins fantaisistes à différentes époques. On racontait qu’il cachait un immense trésor.

De type « Dolmen à couloir », il s’étend sur 30 m de long, 20 m de large et 3 m de haut. L’ouverture est orientée à 11 heures.

Il est « redécouvert » par l’abbé Baudry en 1860, retombe dans l’oubli après l’effondrement du couloir, puis est fouillé à nouveau en 1933. On y trouve des tessons de pots, des débris de cendres, des ossements humains, etc ...

Dans les années 80, dans un même souci de remise en valeur, des travaux de fouilles et de restauration, effectués par Roger Joussaume, ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges : pointes de flèches, haches polies, tessons de poterie décorée ..., mais aussi bijoux gaulois et pièces romaines.

Avec ses deux ou trois chambres funéraires, situées sur le point le plus haut du secteur, il est le tumulus le plus imposant. De ce point de vue, tous les autres dolmens à couloir sont visibles. Les dolmens angevins sont situés plus bas dans le paysage. L’espace territorial paraît ainsi très structuré voire hiérarchisé suivant les périodes.

Après avoir servi de carrière, le mégalithe est éventré lors de la construction du mur de l’Atlantique.