• Cour intérieure du château de Keriolet dans le Finistère

     

      

    LA COUR INTÉRIEURE.

     

    Le style architectural de la cour est beaucoup plus étrange, plus sombre, plus fantasmagoriques.

    L'architecte Bigot mêle ici harmonieusement plusieurs styles :

    néogothique, renaissance, médiéval.

    A l'extrémité de l'aile ouest une effrayante petite sorcière, montée sur son balai semble prête à s'envoler.

    Les gargouilles rappellent le goût de Charles pour le Moyen Age et l'attrait de ce XIXe siècle

    pour les choses étranges et mystérieuses évoquées dans la littérature romantique.

     

    La cour est close par deux porches : l'un à l'ouest et l'autre à l'est. Ce dernier, d'inspiration médiévale, divisé en portes cochères et piétonnière, est une copie de celui de Loc-Amand

    (ancien prieuré aujourd'hui détruit qui se trouvait sur la commune actuelle de la Forêt Fouesnant).

    Créneaux et chemins de ronce, chaînes et fossés sur les côtés, faux pont-levis, tout ce décor est factice.

    De même pour les douves bordant le côté nord jamais remplis d'eau, mais qui se distinguent par un joli saut-de-loup sur la partie ouest. 

     

    Devant la façade nord, on imagine bien le vieux manoir.

    Devant la façade nord, on imagine bien le vieux manoir.

    On aperçoit très vite les différences de niveaux des toits, plus en pente sur ce côté.

    Une tour carrée massive, abritant aujourd'hui un grand escalier desservant les étages de l'aile sur, se détache de la façade.

    Il s'agit là de la partie la plus ancienne du château, se distinguant par des petites fenêtres mystérieuses dont l'emplacement pose question.

    L'examen des linteaux de bois pétrifié permettra peut-être un jour d'en savoir davantage sur les origines exactes de Keriolet.

    On retrouve sur la façade de cette tour-escalier les deux couronnes et les devises sur phylactères déjà remarquées sur la façade sud.

     

    Côté oriental, une galerie, composée de grandes baies gothiques dotées jadis de vitraux unicolores, rappelle un cloître.

     

    Au temps du comte de Chauveau, l'entrée principale se faisait par le donjon,

    dont le style s'inspire de celui de Rustéphan, à quelques détails près,

    notamment une coiffe lisse non crénelée.

    On accède aux étages par une impressionnante porte en chêne massif.

    La première chambre du donjon abritait le bureau du compte, et la seconde sa bibliothèque.

    La terrasse offre également un point de vue idéal pour admirer toute la baie, depuis la pointe du Cabellou jusqu'à Bénodet. 

     


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