Le tramway rejoint les deux rive grâce au pont de pierre.

 Son histoire

Entre le XIIIe et XIVe siècle, c’était un champ de foire, à l’entrée Sud, à l’extérieur des fortifications de la ville.

On la nommait « la place Saint-Julien » en référence à l’hôpital Saint-Julien,

qui se trouvait à proximité sous les ordres des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem

accueillant les marcheurs de Dieu de 1231 à 1695 par l’ancienne voie romaine.

Pour entrer dans la ville moyenâgeuse on passait par la porte Saint-Julien

détruite au début du XVIIIe siècle. 

Dans la seconde partie du XVIIIe siècle, à la demande de Monsieur le marquis de Tourny,

Intendant de Guyenne fut érigée à peu près au même endroit un arc de triomphe,

la porte actuelle « Porte d’Aquitaine », la place fut alors nommée « Place d’Aquitaine ». 

Toujours à la demande de Monsieur le Marquis de Tourny furent construits des immeubles

bourgeois pratiquement tous du même style afin de faire un ensemble homogène.

Ils furent dessinés tout comme la porte d’Aquitaine par l’architecte André Portier. 

Pendant la Révolution, la place pris le nom de « place de la Convention »,

très vite elle reprit le nom de « place d’Aquitaine ». 

A la fin du XIXe siècle, la place d’Aquitaine se voit compléter

par un nouvel édifice néo-classique : la faculté de médecine et de pharmacie. 

Peu après la première guerre mondiale en 1918,

elle fut rebaptisée « place de la Victoire », son nom actuel.

Depuis les années 2000, la place a beaucoup changé d’allure, depuis le retour du tramway.

Un parking souterrain a permis de mettre à jour des vestiges de la porte Saint-Julien.

Repavée sur le modèle de la Place du Capitole à Rome et ornée de deux nouveaux ouvrages :

un obélisque de forme hélicoïdale et de deux tortues en bronze. 

La place de la Victoire est l’une des places principales les plus animées de la ville de Bordeaux.

Quasiment tous les rez-de-chaussée s’étalent en terrasse de café.

De grands axes de la ville partent de cette place allant vers la gare,

le marché des Capucins, la cathédrale Saint-André, l’hôtel de ville,

le quartier moderne Meriadeck, les boulevards (première ceinture de la ville), les facultés,

mais aussi la rue Sainte-Catherine la rue piétonnière la plus commerçante de Bordeaux. 

Cette place est devenue incontournable, chaque jour elle est empruntée par des centaines

de personnes : promeneurs, touristes, travailleurs, commerçants, chalands, étudiants,...