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    Le palais épiscopal : un manoir du XVIe siècle est devenu un musée.

     

    Construit au cours des siècles, le palais des évêques se présente comme un bâtiment en L, situé entre la cathédrale et la rivière.

     

    Le porche d'entrée qui conduit à la cour, est situé dans l'aile reconstruite au XVIIe siècle. A l'étage, la salle synodale communiquait avec la cathédrale.

     

    A droite une partie du logis du XVIe siècle où se situe l'escalier à vis, présente un décor gothique. A l'intérieur, sont conservés les plafonds et les peintures murales qui ornaient les appartements des évêques.

     

    Le long de la rivière s'étend l'aile du XVIIIe siècle. Située au sud, elle donnait sur étang formé par le moulin de l'évêque démoli en 1862.

     


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    La tour de Rohan

     

    Cette tour d’escalier est la partie la plus ancienne du bâtiment. Elle fut élevée en 1507 pour Claude de Rohan, évêque atteint de folie mais issu d’une famille puissante et appartenant à l’entourage du duc de Bretagne.

     

    Le nom du maître d’œuvre du Palais de Claude de Rohan, Daniel Gourcuff, nous est parvenu. Les pierres employées furent extraites de carrières autour de Quimper, tandis que la chaux était importée de Rouen et de Vendée.

     

    Extérieurement, la tour impressionne par sa verticalité et son élancement. Cet effet est renforcé par le décor flamboyant des fenêtres et de la cheminée. La tour est divisée en deux parties par le faux mâchicoulis, portant un décor sculpté de mascarons, d’animaux et de feuillages. Les fenêtres sont ornées de galbes en accolades reposant sur des culots sculptés représentant, pour la plupart, les armes de l’évêque portées par un ange. Ce décor, représentatif du style du règne de Louis XII, est voisin de celui du château des Ducs de Bretagne à Nantes ou du château de Josselin, construit pour Jean II de Rohan, Père de Claude. Le règne de Louis XII, qui inaugura une période de paix vit s’affirmer une nouvelle conception architecturale : les demeures seigneuriales ne sont plus fortifiées, mais conservent l’élément symbolique de la tour-donjon.

      


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