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Par kordouane le 27 Avril 2016 à 05:26
Deux pones (cuves) pour la lessive du linge. Le fond était tapissé de sacs de toile contenant de la cendre de bois, le linge posé par-dessus. On faisait chauffer de l’eau dans la poëlone placée sur un foyer entre les deux pones. Les femmes la puisaient avec des récipients à long manche et arrocaient le linge, l’eau recoulait dans la poëlone grâce à des orifices creusés à la base des pones et on recommençait pendant toute une journée ces arrosages.
Le linge retiré des pones, rincé à la rivière ou dans des lavoirs et étendu sur le pré.
Dans le fond de cette pièce du XIVème siècle, le four pour la cuisson du pain, la galette de Pâques, les prunets (tartes aux prunes), la cuisine du goret.
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Par kordouane le 27 Avril 2016 à 05:17
L’importance d’une abbaye se révèle souvent dans la taille de ses réserves, Les dimensions de cet espace reflètent la puissance des moines bénédictins de Maillezais, dont l’entrepôt des récoltes et denrées alimentaires imposait de multiplier celliers, caves, granges et silos. Ce vaste sous-sol voûté en berceau brisé joue un autre rôle essentiel, pour le front sud de l’abbaye, il sert de soubassement aux bâtiments de l’hostellerie et des convers, construits au XIVème siècle en surplomb du plateau qui porte le monastère. Du côté des fenêtres ouvrant sur le marais la voûte et les puissants arcs doubleaux qui la renforcent descendent donc tout naturellement jusqu’au sol ; en face du côté de l’escalier, ils posent directement sur le front rocheux.
L’accès actuel vers le marais n’est pas l’issue d’origine, puisqu’il s’agit d’une fenêtre basse, identique à celles en place, agrandie tardivement en porte. La communication vers l’extérieur s’effectuait probablement par le fond de la salle : sur votre gauche, la grande arcade obstruée par un éboulis donnait vraisemblablement accès à la tour-porte, ouverte sur les canaux du marais. On entreposait ici fruits, légumes, tonneaux de vin, sacs de grains, sel...
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