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    "Chariclée enlevée par les brigands"

     

    Le bateau transportant Théagène et Chariclée a été attaqué par des pirates,

    qui souhaitent s'emparer de la cargaison.

    Le navire est représenté à gauche,

    avec au premier plan les cadavres des marins tués par les pirates.

    A droite, Chariclée est emmenée captive par trois pirates,

    qui serrent des liens autour de la taille de la jeune fille.

    Théagène est également prisonnier.

     


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     "Chariclée retrouvant Persina"

     

    Après de multiples péripéties, et au terme d'une guerre,

    Théagène et Chariclée sont faits prisonniers par le roi d'Ethiopie.

    Ce dernier souhaite les mettre à mort lors d'un sacrifice.

    Chariclée révèle alors son identité à ses parents.

    La scène représente ainsi Persina s'élançant de son trône pour embrasser sa fille.

    Chariclée confie à sa mère ses sentiments pour Théagène et qui est aussi gracié.

    Les deux amants peuvent enfin se marier. 

     


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    Construite en 1604 / 1605, c'est la seule qui reste des toutes premières cheminées réalisées à Cadillac.

    Elle se termine par une simple corniche droite, mais son décor sculpté est assez riche,

    principalement composé de marques grotesques sur les jouées, et pour la face principale,

    de deux figures d'enfants disposant de guirlandes,

    assis sur un cartouche dont ils encadrent la partie supérieure,

    inspirés directement d'un dessin des frères Richier.

    A l'origine, cette cheminée comportait aussi deux statues allégoriques

    posées de part et d'autre sur la tablette, et d'un tableau central à la place du marbre ;

    les deux statues ont été enlevées lors d'une restauration au XVIIIème siècle.

    La cheminée fut alors encastrée dans un ensemble de panneaux cloisonnés

    masquant les jouées, encore en place en 1928.

    En 1928, lors de l'incendie de l'étage supérieur, la cheminée a subi des dégradations,

    en partie haute, (photo en-dessous)

    En 1938, elle a été restaurée par les Monuments historiques. 

    L'essentiel du décor sculpté de la hotte est en plâtre (figures d'enfants, masques grotesques)

    Les parties de l'entablement refaites en 1938 sont également en plâtre. 

     

     


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    Tenture de la Reine Zénobie 

    Lieu et date du tissage :

    Anvers, atelier de Philippe Wauters d’après des cartons de Jan van Houbraken vers 1670.

     

    La fuite de Zénobie après la bataille d’Emèse 

    Zénobie est l’épouse d’Odeneth, roi de Palmyre, cité autonome de Syrie

    sous protectorat romain depuis le IIe siècle après Jésus-Christ. 

    Devenue reine à l’assassinat de son époux entre 266 et 267,

    elle entreprit de conquérir l’Egypte puis toute l’Asie Mineure en 270. 

    En 271 intervient la rupture avec l’empereur romain Aurélien, qui craint pour son empire. 

    L’empereur se met alors en campagne afin de reprendre l’Asie Mineure.

    Vaincue Zénobie s’enfuit à cheval, abandonnant son armée devant la ville d’Emèse.

    Elle est suivie par son général « Zabdas »,

    tenant le bâton de commandement, et les porte-étendards. 

    Les chevaux piétinent des soldats romains blessés,

    tandis que le combat continu au second plan. 

     


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    Tenture de la Reine Zénobie

     

    Lieu et date du tissage :

    Anvers, atelier de Philippe Wauters d’après des cartons de Jan van Houbraken vers 1670.

      

    Le triomphe d’Aurélien 

    Zénobie assiégée dans Palmyre, sa capitale, finit par céder en 272,

    occasionnant la destruction de la ville. 

    Prisonnière avec ses fils, elle est amenée captive à Rome

    et exposée lors du triomphe d’Aurélien, prise dans des chaînes d’or, accompagnée de son fils aîné et du roi des Goths, Tetricus, également vaincu. 

    Aurélien, assis dans un char tiré par des cerfs, selon l’usage des goths,

    regarde Zénobie et lui adresse un geste de compassion.

    De fait, elle recevra pour elle et ses enfants,

    une villa à Tibur où ils passeront le restant de leurs jours. 

     


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