Le sanctuaire, avant d'en regarder les détails, on peut admirer l'ampleur et la finesse.

Il mesure 31 mètres de long.

On peut remarquer les 42 baies du triforium correspondant aux fenêtres du chœur.

Les verrières placées dans les hautes fenêtres sont du XIXème siècle.

Au pied des marches du sanctuaire, une pierre noire dans le dallage de la nef,

marque l'emplacement du cœur d'un célèbre archevêque de Bordeaux :

le cardinal François de Sourdis (1559-1628).

Pourquoi est-elle dédiée à l’apôtre Saint-André ?

« Une tradition « immémoriale » enregistrée

dans une bulle* du pape Innocent VIII du 25 février 1488,

attribuait la fondation de la cathédrale à Saint-Martial, l’apôtre de l’Aquitaine,

qui étant à Bordeaux et ayant été averti par une vision miraculeuse

que l’apôtre Saint-André venait de souffrir le martyre à Patras,

décida d’ériger sous son vocable l’église qu’il se proposait d’abord de dédier à Saint-Pierre.

La bulle déclare que cette église est la première du monde

qui ait été sous le nom de Saint-André. »

(Paul Courteault)

* bulle = document scellé par le pape

Placé au centre du chœur, il est de facture récente (1955)

et remplace un autel de style baroque peu en harmonie avec le style du sanctuaire.

Il est en haut des marches, car il est lieu haut "Altus"

d'où s'élève vers Dieu l'offrande des hommes.

C'est la table sur laquelle le prêtre célèbre la messe

en mémoire du dernier repas de Jésus avec ses apôtres.