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Par kordouane le 29 Décembre 2015 à 06:23
Cet instrument mystérieux a disparu. Souvent présent dans la sculpture des XIème et XIIème siècles, il reprenait la caisse de résonance du psaltérion et son principe de cordes pincées. Mais le joueur tenait l’instrument comme une harpe, alors que celui du psaltérion le posait à plat, sur ces genoux : ici, la double rangée de chevilles hautes correspond en effet à deux plans de cordes, jouées simultanément de part et d’autre de la caisse.
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Par kordouane le 29 Décembre 2015 à 06:21
Adossé à un arbre et accompagné par un animal acrobate, de musicien serre contre lui la caisse trapézoïdale et gratte les deux rangées de cordes, retenues par des chevilles disposées verticalement en partie haute, au-dessus du sommier.
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Par kordouane le 28 Décembre 2015 à 06:51
Connue en Mésopotamie et en Egypte dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, mentionnée dans l’Ancien Testament, la harpe, reste au Moyen-âge, un instrument privilégié. Attribut emblématique du roi musicien David, elle symbolise le plus souvent la musique céleste, par opposition à la harpe-psaltérion, plus fréquemment associée à des métaphores du Mal.
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Par kordouane le 28 Décembre 2015 à 06:49
Agenouillé et coiffé d’un bonnet laissant s’échapper sa longue chevelure, ce musicien de Maillezais tient perpendiculairement contre lui la caisse de l’instrument, alors que ses deux mains sont posées sur les cordes.
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Par kordouane le 28 Décembre 2015 à 06:44
Connue dès l’antiquité, la cornemuse est sans doute née de l’imagination des bergers, associant leur traditionnel tuyau sonore à un réservoir d’air en peau, pour pouvoir jouer en continu. Réapparaissant dans l’iconographie occidentale au XIIème siècle, l’instrument trouve alors sa place aussi bien dans des représentations religieuses que dans des scènes grotesques, sonné alors le plus souvent par des animaux.
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Par kordouane le 28 Décembre 2015 à 06:41
Bourdon rejeté sur l’épaule gauche et mains jouant sur le hautbois, cet animal, probablement un singe, serre la poche d’air de la cornemuse de ses deux bras, tout en soufflant vigoureusement dans le porte-vent.
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Par kordouane le 27 Décembre 2015 à 13:55
Objet mythique de Roland à Roncevaux, le cor est, au Moyen-Age, l’instrument d’appel des bergers et chasseurs, mais aussi celui des guetteurs, par temps de guerre. Souvent présent dans l’iconographie des églises, il est alors fréquemment associé aux jongleurs et danseurs, dans une symbolique terrible, conçue pour effrayes : le souffle du diable.
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