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    L'autel d'une des deux chapelles latérales

     

      


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    Entrons dans le sanctuaire. L’or scintille au milieu des peintures qui recouvrent les murs. Frises et chapiteaux s’inspirent de symbolisme et de la couleur locale.

     

    Au-dessus des stalles qui entourent le chœur, la statue miraculeuse se détache sous la lumière des réflecteurs, dans un cadre d’une décoration somptueuse. 

     

    Sur deux colonnes de marbre blanc aux chapiteaux richement ornés, reposent quatre archivoltes concentriques ; la première porte un dessin de couleur verte ; sur la deuxième, s’enroule une guirlande de feuilles d’acanthe piquées de grains de chapelet ; une suite de caissons dans lesquels s’enchâssent des roses d’or forme la troisième, et, encadrant le tout, s’étale sur un fond rouge pâle, une série de palmettes. Feuilles d’acanthe encore et roses d’or contournent le fond de la niche et descendent le long des colonnes pour se rejoindre sous le soubassement qui porte le monogramme de Marie au milieu d’un réseau de moulures et d’arabesques. 

     

    Dans ce décor royal trône Notre-Dame de Buglose.

     

      

     

     

    Trésor spirituel et artistique à la fois... Depuis qu’elle a été retirée du marais, voilà trois siècles passés, la statue miraculeuse reçoit les hommages des fidèles de toute la région et, parfois même, des pèlerins de Lourdes qui désirent saluer au passage la Vierge de saint Vincent de Paul. On peut affirmer qu’elle est la raison même du pèlerinage et l’instrument des faveurs merveilleuses obtenues par l’intercession de Marie.

     

     Objet de dévotion, elle est aussi une œuvre d’art. Cette vierge assise, au front orné du diadème royal portant l’Enfant-Jésus dans ses bras, représente un modèle de Vierge assez rare.

     

     A quelle époque remonte-t-elle ? Il semble, d’après l’opinion la plus autorisée, que nous avons affaire à une œuvre de la Renaissance, fin du XVème siècle ou commencement du XVIème siècle. 

     

    Le chanoine Labarrère, dans son histoire du pèlerinage, nous en donne la description suivante : « La Vierge et l’Enfant sont taillés dans le même bloc de pierre d’un grain très fin. Sur un fauteuil richement paré, la Madone assise incline légèrement la tête sur son épaule gauche. Le bras droit descend en s’incurvant jusqu’aux pieds du Sauveur. Du bras gauche, elle le presse sur son sein. Un large manteau bleu piqué d’étoiles d’or recouvre ses épaules et retombe d’un côté sur le fauteuil, tandis que le pan de droite s’arrête sur les genoux avant de descendre jusqu’à terre. Sur les franges se détachent des fragments du Salve Regina. »

     

     « La robe est un justaucorps montant, rose clair nuancé d’or, sur lequel s’étalent palmes et fleurs aux formes gracieuses. Le col porte en lettre d’or les premiers mots du cantique marial : Magnificat anima mea Dominum. Cet appareil royal ajoute à la dignité de son attitude sans nuire, cependant, à l’expression de bonté maternelle que rayonnent les traits de sa physionomie. » 

     

    « Assis sur les genoux de sa mère, l’Enfant-Jésus lève ses deux mains dans un geste de bénédiction tandis que ses lèvres s’entrouvrent pour sourire. » 

     

    Les deux couronnes précieuses ont été offertes par le Chapitre de Saint Pierre de Rome à l’occasion du couronnement de la statue le 9 septembre 1866. Sur le socle qui la supporte, une inscription rappelle le souvenir de son transfert de l’église primitive dans l’édifice actuel : TRANSLATIO MDCCCLV (transfert 1855).

     


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    En descendant la nef, entre la troisième et la quatrième travée de gauche, la chaire arrête l’attention du visiteur : une relique de la primitive église, et une œuvre d’art de la Renaissance.

    On y reconnaît les scènes de l’Annonciation, de la Nativité de Notre Seigneur, l’Adoration des Mages, la Présentation de la T.S. Vierge et, sur le panneau du fond, l’Assomption et le Couronnement de Marie. Sur la rampe s’allonge une arabesque élégante et l’ensemble repose sur un cul-de-lampe aux feuilles d’acanthe.

     

          

     


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