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    Depuis le XIXème siècle, les dolmens dominant la fontaine ont disparu, néanmoins l'eau garde en mémoire les vibrations de l'antique lieu sacré.

     

    Réputé pour guérir les reins malades, la source est aménagée en 1577. Le jour du pardon, on pouvait bénéficier de ses vertus. Les patients allongés dans le sarcophage priaient Saint Divy de les soulager. Mais si la prière était chrétienne, le sarcophage l'était-il vraiment ? Ne dit-on pas qu'il aurait été découvert près de Maen an Diaoul, la pierre du diable.

     

    La légende de Maen an Diaoul

    Le jour ou l'Abbé de Landevennec se leva avec l'idée de parier avec le diable, ce dernier aurait dû rester couché ! Mais l'affaire était alléchante, l'Abbé lui concédait toutes les âmes des hommes vivants sur les terres de l'abbaye à condition de charrier une pierre située à 5 kilomètres et de la jeter dans la baie de Douarnenez. Le diable, particulièrement énorme, se saisit de la pierre et arriva au Ménez Caon. La beauté du paysage le surpris... Il posa la pierre pour méditer un peu...

    (C’était un diable sur la voie de la rédemption).

     

    Quand il voulut repartir, la pierre était si lourde qu'il ne put la bouger... dans son sac à dos, il prit sa cuillère et sa fourchette pour creuser autour, il essaya même avec les mains toutes crochues et ses cornes toutes pointues... sans résultat ! La pierre est toujours là, isolée sur la lande et elle garde les empreintes laissées par le diable... Est-elle gardienne d'anciens rites sacrés, tels ceux de Beltaine qui se fêtent, aujourd'hui encore à Telgruc.

      

     


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